La réduction des seuils d’immigration annoncée par le gouvernement fédéral et des visas accordés aux étudiants étrangers des institutions postsecondaires, est mal reçue dans les écoles et universités du Nouveau-Brunswick.
Ottawa affirme vouloir donner une bouffée d’air à la crise du logement qui sévit au pays. Mais cette mesure risque toutefois de priver plusieurs collèges et universités, de revenus conséquents.
Le gouvernement fédéral essaie de rassurer le Nouveau-Brunswick en affirmant que le nombre réel d’étudiants accueillis en 2023, était de 6 900 personnes. Un maximum de 7 500 pourraient entrer au pays en 2024, puisque la province représente 2.7 % de la population du pays.
Nous en discutions avec Leyla Sall, professeur de sociologie à l’Université de Moncton.