Au Nouveau-Brunswick, la Commission de l’énergie fixe un prix maximal pour l’essence afin de limiter la volatilité. La première ministre Susan Holt propose de supprimer cette réglementation, estimant que la concurrence pourrait faire baisser les prix.
Côté consommateurs, la mesure pourrait réduire les coûts, mais sans garantie d’un impact immédiat à la pompe. Du côté gouvernemental, une baisse des prix pourrait diminuer les revenus des taxes sur le carburant, bien que cela puisse être partiellement compensé par une augmentation de la consommation ou par une adhésion accrue à la réforme.
Le ministre et député de Restigouche-Ouest Gilles LePage salue la démarche. Il souligne l’importance de respecter les procédures, alors qu’aucune date de mise en place n’a encore été avancée par le gouvernement.
Cependant, cette proposition suscite des inquiétudes au sein des petites entreprises, qui pourraient être désavantagées et incapables de rivaliser avec les gros fournisseurs.