Les relations entre le Conseil d’éducation du district scolaire francophone sud et le gouvernement du Nouveau-Brunswick sont tendues depuis cet été. Le Conseil qui attend que Bill Hogan, le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance du Nouveau-Brunswick, daigne répondre à ses demandes.
Le CED francophone Sud avait demandé au gouvernement de lui présenter un plan sur 10 ans pour les 14 projets de construction ou d’extension d’écoles qu’il convoite depuis de nombreuses années. Une première date avait été fixée au 5 juillet, puis au 31 août. Des courriels internes semblent indiquer qu’il faudra encore attendre l’automne.
Le président du CED, Michel Côté s’impatiente et cite l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés sur le droit à l’instruction dans la langue de la minorité, pour recommander au Conseil d’entamer des poursuites judiciaires à l’encontre du gouvernement.