Plusieurs groupes communautaires, dont la Ligue des droits et libertés section Québec, ont dénoncé mardi devant l’hôtel de ville de Québec, le profilage racial exercé, selon eux, par le Service de police de la Ville de Québec.
La Ligue des droits et libertés, ainsi que plusieurs autres groupes communautaires, réclament une enquête publique indépendante et l’interdiction du port du symbole Thin Blue Line par les agents des forces de l’ordre. Les requêtes ont été appuyées par les partis d’opposition.
Questionné sur le sujet, le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) n’a pas souhaité fournir de données sur ses interpellations. Il soutient également que le Thin Blue Line symbolise « leur rôle de protecteurs des citoyens face aux criminels ». Ce signe est pourtant détourné depuis plusieurs années par l’extrême droite et a récemment été interdit par le Service de police de la Ville de Montréal.