Les informations contenues dans un rapport préliminaire de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec sont suffisamment préoccupantes pour que le ministre responsable prenne une décision exceptionnelle, la mise sous tutelle.
Dossiers bâclés, informations fausses ou manquantes, quasi absence de comités décisionnels, taux élevé de dossiers d’adoption: les droits de dizaines d’enfants ont été brimés en Mauricie et au Centre-du-Québec.
Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux, s’est donc résolu à demander la mise en tutelle de la Direction de la protection de la jeunesse de la Mauricie-Centre-du-Québec. La décision a fait l’effet d’une bombe et les réactions sont nombreuses.