Deux cinéastes mythiques, trois films qui donnent matière à penser et des spectateurs ouverts à toutes sortes d’expériences : c’est le cœur des séances de la catégorie Wavelength.
L’un des programmes de courts-métrages du TIFF présentait, post mortem, les derniers films de Jean-Luc Godard, un collage et un film-annonce. Rares sont les images du réalisateur à cet âge, et le deuxième court-métrage a été projeté dans le silence respectueux des cinéphiles, avides de la parole du maestro.
Le troisième film était réalisé par John Smith, moins emblématique, mais tout aussi prolifique. Le court-métrage a largement détendu l’atmosphère, complètement décomplexé et sarcastique dans son autoréflexion. Le court-métrage Being John Smith, comme ceux de Godard, a donné le sentiment d’un moment privilégié avec son créateur, pour des spectateurs qui ont apprécié ces trois propositions.