La communauté innue de Pakua Shipi a accueilli à bras ouverts l’équipe et le studio du Wapikoni mobile, qui s’y est déployée le 6 novembre. Le Wapikoni mobile sillonne le Québec et le Canada pour produire, avec des membres des Premiers Peuples, des créations audiovisuelles dans lesquelles ils se racontent.
Opération réussie, alors qu’on est dans cette communauté en train de peaufiner la production de plusieurs courts qui prennent l’affiche d’une projection ouverte au public, le 4 décembre prochain.
Bernard Tenegan, un jeune de 17 ans originaire de Pakua Shipi et de Pessamit, travaille lui aussi à finaliser le montage de son court-métrage. Son film sera, dit-il, parsemé d’images symboliques, au travers desquelles il va présenter son histoire, son ancienne maison incendiée, son tambour et ses cheveux, qu’il laisse pousser depuis qu’il a l’âge de 12 ans.
Roxanne Lajoie, intervenante et facilitatrice au Wapikoni mobile, explique que les projets audiovisuels naissent en fonction de la volonté et des intérêts des membres des différentes communautés autochtones.
Dans ce segment, Bernard Tenegan et Roxanne Lajoie nous parlent du Wapikoni et des œuvres en cours de réalisation.