Toronto

Le film Le Tableau Volé, la dernière réalisation de Pascal Bonitzer a été présenté au cinéma Hot Docs de Toronto, dans le cadre du Toronto Jewish Film Festival, qui prend fin le 9 juin 2024.

Le réalisateur français était présent pour échanger avec un public curieux et pour parler de ce film inspiré d’un tableau d’Egon Schiele, spolié lors de la Seconde Guerre mondiale. Alex Lutz, Nora Hamzoui, Léa Drucker et Arcadi Radeff livrent une mise en jeu touchante, entre le milieu chic de l’Art à Paris et le milieu ouvrier à Mulhouse.

Le réalisateur français a utilisé son meilleur anglais pour discuter avec l’audience, après la projection de son film.

Français émigré au Quebec, le réalisateur Jérémie Battaglia est venu présenter en primeur mondiale son film Une jeunesse française au festival de documentaire Hot Docs de Toronto.

Une jeunesse française dresse avec élégance le portrait de deux jeunes raseteurs, qui se mettent en danger face aux taureaux dans les arènes du Sud de la France. À travers la tradition locale et les séquences éprouvantes des fameuses courses camarguaises, le film parle en réalité d’immigration, d’intégration et de reconnaissance, pour des jeunes hommes que la France continue de méconnaitre.

Du 24 avril au 5 mai, les documentaires sont à l’honneur dans la ville de Toronto avec le festival Hot Docs. La française Chloé Barreau est venue présenter son film franco-italien, Fragment d’un parcours amoureux, déjà sorti en Italie, mais toujours pas en France.

La réalisatrice dit voir hâte de rencontrer le public canadien pour discuter de ce film qui, irrémédiablement, remue en nous nos propres histoires d’amour.

La réalisatrice a filmé depuis son adolescence toutes ses relations amoureuses, qu’elle a choisi d’interviewer à nouveau pour ce film qui démontre différentes perspectives d’une même relation amoureuse. De l’Italie à la France, de 20 à 30 ans, Chloé Barreau pose la question en prenant pour excuse son passé intime. 

Le Laboratoire d’art médiatique francophone de Toronto (Labo) accueille Murielle Jacinthe en résidence en ce début de printemps 2024. À l’aune de ce séjour en recherche-création, elle met en lumière l’état de son travail et ce que la résidence pourra lui apporter.

Dans les locaux du Labo au 401 rue Richmond, un bâtiment accueillant différentes organisations liées à la culture et l’environnement, l’artiste pluridisciplinaire raconte sa pratique et son projet qui sera restitué début mai au public, pour une expérience sensorielle, entre exposition et performance.