Au Québec, la ville de Caplan lance la première édition de son budget participatif. Jusqu’au 19 juillet, les citoyens de Caplan auront l’opportunité de présenter le projet qu’ils désirent voir se réaliser pour le développement de leur communauté.
Les projets qui passeront les étapes d’admissibilité et faisabilité seront soumis au vote citoyen à l’automne.
Kathleen Ganley, députée de Calgary Mountain View et ancienne ministre de la Justice, a annoncé sa candidature dans la course à la chefferie du Nouveau Parti démocratique (NPD) de l’Alberta.
L’annonce marque le début d’une course qui culminera le 22 juin. Ganley a souligné son engagement envers les travailleurs et l’économie locale, déclarant que le NPD est le meilleur parti pour représenter ces intérêts. Entourée de plusieurs supporteurs, elle a également mentionné la nécessité de construire une stratégie inclusive pour toutes les communautés albertaines.
Son discours rassembleur met en avant la nécessité de gagner la confiance des électeurs urbains et ruraux. Les observateurs politiques s’attendent à une compétition intense, avec d’autres candidats potentiels, tels que Naheed Nenshi, Jodi Calahoo Stonehouse, et Sarah Hoffman.
Colette Langlois, protectrice du citoyen des Territoires du Nord-Ouest, a annoncé qu’elle ne cherchera pas à renouveler son mandat dès qu’il se terminera.
Mme Langlois a dû naviguer à travers bien des crises, depuis son entrée en poste, la première étant la COVID-19. Depuis, des catastrophes naturelles telles que les inondations ou les feux de forêt, et les évacuations qui en ont découlé l’ont gardée très occupée durant son mandat. Elle dit avoir été motivée par sa passion envers l’équité et la justice, dans le cadre de son travail.
Mme Langlois a présenté dix recommandations de modifications sur la Loi sur le Protecteur du citoyen, devant l’Assemblée législative, avant de quitter ses fonctions.
Le prochain protecteur ou la prochaine protectrice du citoyen sera nommé au plus tard cet automne.
Le nouveau Plan d’action 2024-2028 de la Politique en matière de francophonie propose une démarche ambitieuse pour améliorer les services destinés aux francophones en Alberta, et marque l’engagement du gouvernement de la province en faveur de la préservation de la langue française.
Ce plan du gouvernement albertain, fruit d’une collaboration avec plus de 30 intervenants francophones, détaille plus d’une centaine d’initiatives touchant les secteurs de l’éducation, de la santé et de la justice.
Le Plan vise à étendre l’accès aux services gouvernementaux en français, et à mieux répondre aux besoins de la communauté francophone albertaine. Rappelons que la communauté francophone albertaine est forte de près de 260 000 âmes. La ministre aux Arts, à la Culture et à la Condition féminine de l’Alberta, Tanya Fir est avec nous.
Dans son budget 2024 Équité pour toutes les générations, le gouvernement fédéral a fait l’annonce de 5,2 millions $ sur deux ans alloués au Centre de recherche et d’apprentissage Dechinta, situé à Yellowknife.
Fondé il y a maintenant 13 ans, Dechinta est un organisme axé sur l’expérience éducative de la terre du Nord. Ses membres travaillent en étroite collaboration avec des universités canadiennes, notamment l’Université de la Colombie-Britannique, pour permettre à ses étudiants d’obtenir leurs équivalences pour suivre des cours universitaires. Dechinta se concentre sur l’étude des besoins des collectivités autochtones, en particulier des Dénés et des Inuviauits.
Le ministre des Affaires du Nord Dan Vandal a salué l’initiative de Dechinta, réitérant l’appui de son gouvernement pour les organismes aidant à valoriser et mettre de l’avant la culture autochtone dans le Nord.
Pour sa part, le député fédéral des Territoires du Nord-Ouest, Michael McLeod, a parlé de la nécessité de faire disparaître la barrière des institutions post-secondaires, dans le Nord. Il souligne l’importance pour les jeunes ténois d’avoir accès à de telles opportunités chez eux.
La directrice exécutive de Dechinta, Kelsey Wrightson, espère pouvoir faire vivre son projet encore plusieurs années. Celui-ci va célébrer ses 15 ans d’existence à l’issue du financement prévu par le gouvernement fédéral.
Le gouvernement du Canada annonce de la construction du nouveau Quartier général du Premier Groupe de patrouille des Rangers canadiens et des Forces opérationelles interarmées.
Le ministre de la Défense nationale, Bill Blair, et le ministre des Affaires du Nord, Dan Vandal, précisent que le bâtiment de 9 200 m2 sera construit dans la zone industrielle Engle, de Yellowknife. Sa construction doit être lancée en mai 2024, et se conclure au plus tard à l’hiver 2026-2027. Plus de 500 emplois seront créés.
Ottawa dit avoir investi plus de 136M $ pour renforcer la sécurité et la souveraineté canadienne dans l’Arctique, au moment où les changements climatiques sont manifestes. Le ministre canadien de la Défense soutient que des pays étrangers augmentent significativement leur capacité militaire dans l’Arctique.
Le député fédéral des Territoires du Nord-Ouest, Michael McLeod, et le premier ministre des T.N.-O, RJ Simpson, étaient également présents, et ont applaudi l’annonce gouvernementale.
Naheed Nenshi, ancien maire de Calgary, annonce sa candidature à la chefferie du Nouveau parti démocratique de l’Alberta, rejoignant cinq autres candidats dans la course.
M. Nenshi estime que le gouvernement actuel n’est rien de moins « qu’incompétent » et propose de construire un meilleur avenir pour l’Alberta. Son expérience municipale est selon lui un atout, et il promet d’unir le parti. Cette candidature change la dynamique de la course, avec quatre jours restants avant la clôture des candidatures. Les autres candidats devront s’adapter à sa présence. La nouvelle direction du NPD sera connue le 22 juin.
Le député des Territoires du Nord-Ouest, Michael V. McLeod, a annoncé une aide de 5 M$ à la Denendeh Exploration and Mining Company (DEMCo), une société minière à 100 % de propriété déné. L’annonce a été faite lors du Forum économique des dirigeants autochtones des TNO, qui s’est conclu le 11 avril, à l’hôtel Explorer de Yellowknife.
Au cours de son intervention, M. McLeod a également signalé que la transition énergétique mondiale vers un avenir à faible teneure en carbone, présente à la fois des impératifs environnementaux et des occasions économiques favorables. Selon lui, les collectivités autochtones doivent tirer des avantages durables de l’exploitation responsable des ressources du Canada.
Pour sa part, Darrell Beaulieu, président de la compagnie minière Dene DEMCo Ltd, s’est félicité de l’annonce de M. McLeod et exprimé sa gratitude à l’égard des anciens chefs autochtones, reconnaissant la sagesse avec laquelle ils ont reconnu que la planète était essentielle à la subsistance et au développement.
M. Beaulieu a conclu en faisant un appel en faveur d’un développement équilibré et durable des ressources, soulignant l’importance de la propriété autochtone et du développement des minéraux essentiels pour la réconciliation économique et les besoins du Canada.
La cheffe du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, Susan Holt, ne se gène pas de nous exprimer son mécontentement envers la façon dont les choses se passent dans la province et à Fredericton.
Mme Holt affirme d’emblée qu’elle ne sait jamais dans quelle direction le gouvernement se dirige. Elle répond aussi à nos questions au sujet de la crise du logement, du manque de soutien en santé mentale et de la gestion du personnel infirmier dans la province.
Avec l’élection provinciale qui se profile au Nouveau-Brunswick, nous prenons le temps de parler avec des représentants des partis politiques néo-brunswickois.
C’est à la fin février que le gouvernement Trudeau déposait son projet de loi tant attendu sur les préjudices en ligne.
Le projet vise à protéger la population, surtout les enfants, face aux divers dangers en ligne. Les plateformes telles que Facebook, TikTok et autres, devront retirer l’accès à certains contenus et démontrer leur aptitude à assurer la sécurité du public.
Une commission à la sécurité numérique sera aussi mise en place, rapportait Radio-Canada. On prévoit aussi ajouter au Code criminel des infractions liées à des crimes haineux et à l’appel au génocide, pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement.
Est-ce que ceci est un pas dans la bonne direction pour contrer la radicalisation et la haine sur le web ? Nous en discutons avec Martin Geoffroy, sociologue et fondateur du Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux, les idéologies politiques et la radicalisation.
Les gouvernements fédéral et des Territoires du Nord-Ouest ont annoncé conjointement la mise en place du programme de services de garde à 10 $. Des places seront ouvertes dès le 1er avril prochain, deux ans plus tôt que prévu.
Trois-cents nouvelles places en garderie seront disponibles aux quatre coins des T.N.-O., financées par l’Accord entre le Canada et les Territoires du Nord-Ouest sur l’Apprentissage et la garde des jeunes enfants.
La ministre fédérale de la Famille, des Enfants et du Développement social, Jenna Sudds, de même que Caitlin Cleveland, la ministre territoriale de l’Éducation, de la Culture et de la Formation et de l’Industrie, du Tourisme et de l’Investissement, ont mentionné à quel point les services de garde étaient nécessaires.
Les deux gouvernements estiment que cette mesure va faciliter l’accès au marché du travail aux jeunes familles des T.N.-O. et leur permettre d’économiser près de 9 000 $ par enfant, chaque année.
Le gouvernement du Québec continue de soutenir les médias communautaires de la Côte-Nord, mais les besoins demeurent importants dans certains milieux.
À Fermont, 100 449 $ ont été accordés aux médias locaux. Le ministère de la Culture et des Communications octroie 71 264 $ à la radio communautaire CFMF 103,1 et le journal le Trait d’Union du Nord reçoit 29 185 $.
La présidente du journal le Trait d’Union du Nord, Louise Vachon, qui en est aussi la directrice bénévole, déplore que l’aide financière ne permette pas de répondre à tous les besoins de l’organisme.
De son côté, le directeur de la radio CFMF, Karl Gagné Côté, estime que le soutien financier du gouvernement est incomplet et ne permet pas de contribuer pleinement au maintien des activités médiatiques à Fermont.
