Ottawa

Le Musée des beaux-arts du Canada présente la plus importante exposition consacrée au perlage autochtone contemporain. Une première, sur le continent.

Le perlage est l’une des plus importantes formes d’art contemporain autochtone. L’exposition propose de l’art allant du vestimentaire au portrait, mais aussi, des installations qui relient le présent au passé. Une centaine d’œuvres réalisées par 44 artistes des Premières Nations, Inuits et Métis y sont dévoilées, jusqu’au 30 septembre prochain.

On célébrait le 26 avril dernier la Journée mondiale du burlesque. Une forme d’art devenue très populaire à Ottawa. Plusieurs écoles l’enseigne dans la région, dont l’École Le Boudoir Burlesque, laquelle est francophone et dirigée par Missie Saphir. 

Le burlesque, ou l’effeuillage burlesque, est basé sur l’art du tease, de la taquinerie. Les danseuses et danseurs se présentent sur scène légèrement vêtus et s’adonnent au striptease. Aujourd’hui, il existe plusieurs types de burlesque : le classique, le néo, le boylesque, etc. C’est aussi un art qui porte un message de liberté et prétend soutenir le développement personnel.

Le reportage de Marie Illés.

Le Centre Pauline-Charron présente, du 19 au 28 avril, la pièce Drôle de couple… au féminin. Cette comédie, écrite par Neil Simon, est mise en scène par Francine Leduc, met en scène un couple d’amies confrontées aux difficultés de la cohabitation.

On retrouve ici, sur scène, les personnages d’Olivia Madison et de Florence Unger. Elles interprètent la version féminine de la célèbre pièce de Neil Simon, The Odd Couple. Florence est une femme obsessive et hypocondriaque qui a besoin d’exercer un contrôle constant sur ce qui l’entoure. Son amoureux Paulo, avec lequel elle était mariée depuis 14 ans, la quitte. Défaite, elle se rend chez Olivia, son amie de longue date, qui lui propose d’emménager chez elle.

La pièce M’appelle Mohamed Ali était a récemment pris l’affiche du théâtre de La Vieille 17. La pièce qui a tourné dans le monde entier, était présentée à La Nouvelle scène Gilles Desjardins, les 5 et 6 avril derniers.

Le synopsis : Au seuil de la scène, un acteur africain s’apprête à incarner le grand Mohamed Ali, icône de la boxe américaine et militant contre la ségrégation raciale. Dans cet instant de vertige, les luttes s’entremêlent. Frappent alors les paroles incisives du champion.

La pièce a d’abord été montée au Théâtre de la Sentinelle à Montréal, lequel a en 2022 obtenu une subvention de la Bourse du Nouveau Monde. Ce théâtre a été fondé en 2017 par Lyndz Dantiste et Tatiana Zinga Botao. Le directeur artistique Philippe Racine s’est ensuite joint à eux. La mission du théâtre est de mettre sur scène des artistes autochtones, de couleur et afrodescendant·es – et leurs histoires. 

Le reportage de Marie Illés.