La récente décision du gouvernement du Nouveau-Brunswick de remplacer les conseils d’administration des deux régies de la santé provinciales, par deux fiduciaires, a fait couler beaucoup d’encre.
Par sa décision, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a de fait remplacé une structure constituée d’élus et de spécialistes nommés pour leurs qualités professionnelles, par un seul « fiduciaire » nommé par le ministère de la Santé.
Des changements qui inquiètent la population, surtout chez les francophones, qui disent craindre pour une juste représentation des communautés francophones minoritaires dans la gestion des soins de santé de la province. Le Réseau de santé Vitalité se décrit comme « une régie régionale de la santé qui assure la prestation et la gestion des soins et des services de santé sur un territoire couvrant tout le nord et le sud-est du Nouveau-Brunswick ».
Pour Stéphanie Collin, professeure à l’École des hautes études publiques de l’Université de Moncton, l’équilibre est bien difficile à atteindre entre une représentation de la population et une gestion saine, dirigée et informée des réseaux de santé.