Le gouvernement libéral de Justin Trudeau a survécu à une motion de censure déposée par le chef de l’opposition officielle, Pierre Poilievre, à la Chambre des communes. Grâce au soutien du Bloc québécois et du Nouveau Parti démocratique (NPD), 211 députés ont voté contre la motion, tandis que 120 ont voté pour, empêchant ainsi une chute du gouvernement et le déclenchement d’élections anticipées.
Le Bloc québécois, bien que critique envers le gouvernement libéral, a contribué à sa survie lors de ce vote crucial. Cependant, son chef, Yves-François Blanchet, a clairement indiqué que cet appui n’était pas inconditionnel. Il a fixé un ultimatum à Justin Trudeau pour adopter plusieurs projets de loi prioritaires avant le 29 octobre. Cet avertissement souligne les tensions persistantes entre les partis, malgré l’alliance temporaire.
Du côté du NPD, bien que le parti ait récemment mis fin à son accord de soutien et de confiance avec les libéraux, son chef, Jagmeet Singh, avait déjà annoncé son opposition à la motion de censure. Ce soutien a été déterminant pour éviter des élections anticipées, alors que le climat politique reste fragile.