La marche pour la vie est un évènement annuel qui provoque aussi une contre-manifestation. Cette année, les manifestants et contre-manifestants se sont opposés le 9 mai, des deux côtés des grilles posées face à la Colline du Parlement, à Ottawa.
Selon Georges Buscemi, président de l’organisme Pro-Vie, Campagne Québec-Vie basée à Montréal, « c’est un devoir de citoyen de défendre les plus démunis ».
En tête de la contre-manifestation, le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel, le CALACS. Gabrielle Pelletier, y travaille comme coordinatrice communautaire: être contre l’avortement, « c’est une limitation des droits des femmes et on va toujours se battre contre ça. » — souligne Gabrielle.
C’est le 28 janvier 1988 que la Cour suprême du Canada a rendu le jugement. Le tribunal a décriminalisé complètement l’avortement en s’appuyant sur la Charte canadienne des droits et libertés.